Ramonage : par le haut ou par le bas ?
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Lorsque l'on pense au ramonage, l'image du célèbre Bert, le ramoneur de Mary Poppins, dansant sur les toits de Londres, nous vient souvent à l'esprit. Cette représentation alimente l'idée reçue que les ramoneurs interviennent systématiquement par le toit. Pourtant, cette pratique n'est ni une obligation légale ni la plus efficace. Décryptons ensemble les méthodes de ramonage et leurs spécificités.
1. Que dit la réglementation sur le ramonage ?
Contrairement aux idées reçues, la réglementation n'oblige pas le ramoneur à monter sur votre toit. Ce que la loi impose, c'est un ramonage efficace, réalisé autant de fois que nécessaire jusqu'à ce que les suies cessent de tomber.
D'un point de vue pratique, le ramonage par le bas présente des avantages notables : il permet de mieux contrôler l'efficacité de l'opération en observant directement la quantité de suie évacuée. À titre d'exemple, un ramoneur peut effectuer trois à quatre passages par le haut, alors qu'il n'est pas rare d'en réaliser une vingtaine en passant par le bas pour un résultat optimal.
Un autre point essentiel est le contrôle de la solidité de la tête de cheminée. Si ce contrôle est nécessaire, il peut généralement s'effectuer visuellement depuis le sol, sauf en cas de doute nécessitant une inspection plus poussée.
La réglementation impose l'accès au toit uniquement dans certaines situations spécifiques :
Si la configuration de votre conduit rend le ramonage par le bas impossible.
Si le ramoneur suspecte une obstruction du conduit.
Si la suie évacuée indique la présence de goudron (particules noires, brillantes et épaisses).
Si des doutes subsistent quant à la solidité de la tête de cheminée.
2. Les limites et risques du ramonage par le haut
Non seulement le ramonage par le haut n'est pas obligatoire, mais il présente également plusieurs inconvénients significatifs :
Une intervention plus longue et coûteuse : Monter sur le toit implique des manipulations supplémentaires (installation d'une échelle, sécurisation du site) et nécessite la présence de deux personnes pour respecter la réglementation sur le travail en hauteur, entraînant ainsi un surcoût.
Un risque accru de dégradations : Les déplacements sur le toit peuvent endommager les ardoises, tuiles, gouttières ou revêtements extérieurs.
Un danger pour le ramoneur : Chaque année, plusieurs dizaines de professionnels sont victimes de chutes depuis un point haut. Les conditions météorologiques (vent, pluie, froid, chaleur extrême) accentuent ces risques.
Une possibilité d'erreur : Dans le cas d'immeubles ou de logements mitoyens, le ramonage par le toit peut entraîner une confusion et un mauvais conduit peut être ramoné.
3. Faites confiance à votre ramoneur
Le ramoneur est un artisan dont la mission principale est d'assurer votre sécurité en garantissant le bon fonctionnement de votre conduit de cheminée. Quelle que soit la méthode employée, un professionnel qualifié saura adapter son intervention aux spécificités de votre installation tout en respectant la réglementation en vigueur.
En conclusion, si l'image du ramoneur sur les toits reste ancrée dans l'imaginaire collectif, la réalité est bien différente. Le ramonage par le bas est souvent plus efficace, plus sûr et mieux adapté aux exigences actuelles.
N'hésitez pas à poser vos questions à votre ramoneur pour comprendre l'approche qu'il adopte et garantir ainsi un entretien optimal de votre installation.
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